BELOTE DE TURE BLOEMKUUL, LA

Ce film, inspiré par des "histoires bruxelloises" de” Virgile” dans le “Pourquoi Pas”, est composé de sketches folkloriques sans prétention autre que de faire rire et distraire par son langage "imagé et pittoresque". Dans un petit café bruxellois, Ture, Gustave et Bereke sont attablés ainsi que Lisa, la femme de ce dernier. Ils se lamentent parce que leur partenaire Prosper n'est pas encore arrivé et qu'ils ne savent pas entamer une belote.

 

Lisa veut entraîner son mari au cinéma. A ce moment un nouveau client rentre dans le petit café : Chlouf. Tandis que Lisa part seule au cinéma, on engage Chlouf à faire le quatrième à la belote. Une partie "homérique" s'engage, car Chlouf ne sait pas jouer, mais comme il n'a pas le sens de l'humour, il ne réagit pas aux plaisanteries des autres. Toutefois ceux-ci écorchent continuellement son nom, l'appelant tour à tour Crouch, Plouf ... Klouf etc ... ce qui amène des réflexions savoureuses en langage bruxellois. En fin de compte Bereke furieux de perdre, abandonne ses camarades pour se rendre au cinéma et y rejoindre sa femme. Ne pouvant plus jouer aux cartes à trois, Ture, Gustave et Chlouf se racontent des histoires sur leurs métiers et infortunes matrimoniales. Ture raconte comment il a fait connaissance de Gustave, ce qui nous fait passer dans l'atelier de photographe de ce dernier. Ture, sa femme Louiske et leur rejeton Dolfke vont faire un portrait du gamin. Celui-ci gosse insupportable et mal élevé, touche aux appareils, ne veut pas prendre la pose, et finalement cela se termine par une dispute, et ils partent sans avoir fait la photographie. Cette histoire "évoquée" en images nous fait revenir au café, et c'est au tour de Chlouf de raconter ses déboireses de receveur de tram, et que son nouvel uniforme a été baptisé par le pizewis d'un snotnuis bruxellois.
Retour au café, ou les trois amis rient de l'histoire du tram, et c'est au tour de Ture de raconter en images ses disputes "familiales" à cause de son "sale gamin" dit qu'il est arrivé à dompter sa femme, et qu'à présent il est le maître chez lui ... cette réplique est interrompue par l'entrée dans le café de Louiske (la femme de Ture) qui démontre bien que c'est toujours elle qui porte la culotte dans le ménage. Ture la suit tandis que les autres l'esclaffent. Chlouf et Gustave restent seul au café. Chlouf fait alors une démonstration de son savoir, comment dompter la femme, tout en jouant au vogelpik. Voilà que Bereke et Lisa reviennent au petit café après le cinéma et racontent le film "les diaboliques". Il s'ensuit un mic-mac du tonnerre pour faire comprendre l'histoire du film qu'ils ont vus, mais dont la fin n'échappe pas à Gustave, qui en a marre de sa femme et qui veut tenter l'expérience, qui tourne mal pour Gustave. Le mot de la fin fait rire tout le monde

 

année de production-productiejaar: 1956
genre: comédie
durée-lengte: 75 min
procédé: Zwart/wit - Noir et blanc
version-versie: française (son synchrone) sans sous-titres
production-productie: Procibel
réalisation-realisatie: Jean-Louis Colman, E.G. De Meyst
scénario-scenario: Noël Barcy, E.G. De Meyst
images-beeld: Bob Sentroul
interprétation-vertolking: Marcel Roels, Alex Mondose, Roger Verbor, Clemy Temple, Liverdan, Mony Doll, Yetta Ferra