TRAGEDIE IMPERIALE

La Tragédie impériale" de Marcel L'Herbier
UN CHEF D’OEUVRE
• Titres alternatifs : Le Diable de Sibérie / La Fin des Romanoff / Raspoutine
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 D’après le roman d’Alfred Neumann, dialogues de Steve Passeur,
 Musique de Darius Milhaud1937, N&B, 110 Minutes HD RESTAURE 4K
Raspoutine, paysan illettré mais profondément mystique et doué d’un charisme et d’un magnétisme hors du commun, fut pour le couple impérial de Russie, dévasté par l’hémophilie du Tsarévitch et sourd aux revendications menaçant le trône, un recours désespéré pour sauver l’un et l’autre. Mais la haine que suscita ce moujik précipita l’effondrement de l’Empire, dans la révolution et le massacre de la famille impériale.
Quand L’Herbier tourne La Tragédie Impériale, le meurtrier de Raspoutine vit encore à Paris. L’histoire de ce moujik avait été racontée déjà deux fois à l’écran. Mais ce qui convainc L’Herbier de la reprendre est le portrait dressé par Alfred Neumann de ce personnage énigmatique : il le dépeint comme un tricheur certes, mais surtout un grand connaisseur de l’âme humaine.
 Acteurs principaux Harry Baur, Marcelle Chantal, Jean Worms,
 Pierre Richard-Willm, Jany Holt
 Version restaurée en 4K à partir du négatif original DVD - N&B - Version originale française / sous-titres anglais / sous-titres sourds et malentendants
 LINK Password ; cinexport75amr



 Suppléments
 D’un despotisme à un autre, montage d’images d’archives" - N&B, 25 min Version originale anglaise / sous-titres français
"Bande annonce originale" - 4 min
La Tragédie impériale est un film français réalisé par Marcel L'Herbier en 1937, sorti en 1938.L'histoire du moine Raspoutine de ses débuts de « guérisseur », son arrivée à la cour impériale de Russie et son influence sur la famille du tsar, ayant contribué à la fin de la Maison Romanov, et enfin son assassinat en 1916.
Dans les auberges de la vieille Russie comme dans les allées du Palais impérial, on ne parle que d'un saint homme " que Dieu a touché de sa main".
C'est un moine grossier et jouisseur, au regard perçant et à la voix caverneuse : Gregori Raspoutine. Ses talents de guérisseur, son aura populaire lui valent d'être accueilli dans les salons de Saint-Petersbourg, où il fait la connaissance du capitaine Igor Kourloff et de sa fiancée, Ania Nakimova.
L'impératrice Alexandra Féodorovna elle-même le reçoit, alors que son fils, le jeune tsarévitch, vient de faire une mauvaise chute. Le moine soigne l'enfant par d'efficaces attouchements, ce qui lui vaut une réputation de thaumaturge, de " guérisseur divin". Pèlerins, soldats, femmes du monde, moujiks loqueteux se pressent dans son humble demeure, en quête de soins ou d'aumônes. Mais son influence grandissante à la Cour inquiète le saint Synode : l'évêque Grigorian l'accuse de servir ses intérêts personnels, au détriment du clergé...

Adapted from the novel 'La Tragedie Imperiale' by Alfred Neumann and directed by Marcel L'Herbier this atmospheric film deals with the phenomenal influence exerted by Grigori Rasputin over the Romanov court before his assassination in 1916.
In the title role Harry Baur, an actor indisputably touched by genius, is superlative. His performance has immense charisma and projects wonderfully the angelic/diabolic nature of the character. Liberties have been taken of course. MGM discovered in 1932 how litigious was Prince Alexei Youssoupoff so here he has become Count Igor Kouroff.

He is played by Pierre-Richard Willm whose film performances were variable. He is at his best here in the final scenes when he seems to have doubts about the killing of Rasputin and is faced with a task he does not relish.

Doubts have been cast over Youssoupoff's account of the murder in any case and as with the 'suicide' at Mayerling we will probably never know the truth.
Was he poisoned before being shot and was he dumped in the river? The senior autopsy surgeon found neither traces of poison in the stomach nor water in the lungs.

The assassination scene is brilliantly staged although the shot to the forehead is omitted. Many fine actors have played Rasputin but Bauer's portrayal is monumental.