LES OTAGES
Les Otages
de Raymond Bernard (1939)
Saturnin Fabre, Charpin, Corville, Pierre Lare;- - ::,-, Pierre Labry ,Noël Rocquevert,
Annie Vernay, Marcel Pérès, Marguerite Pierry, Palmyre Levasseur, Mady Berry, Jean Paqui, Georges Douking, Takal , Florian, Jean Sinoël,
Léon Larive, Paul Villé,
Félix Claude...
les habitants de Chézy sur marne
105’ HD version fançaise 105 minutes
Réalisation : Raymond Bernard - Idée originale : Léa Mittler et Victor Trivas -
Scénario et découpage : Léa Mittler, Victor Trivas et Jean Anouilh –
Dialogues : Jean Anouilh - Musique : Darius Milhaud –
Link : https://vimeo.com/1102575574 password : cinexport75amr
Après avoir traité du quotidien des poilus dans le film "Les croix de bois", Raymond Bernard revient une nouvelle fois sur la Première Guerre mondiale avec "Les otages". Cette fois, le cinéaste s'intéresse à l'arrière et plus précisément à un petit village occupé par les allemands.
Film sympathique aux personnages attachants mais à l'intrigue cousue de fil blanc. Plutôt convenu donc mais garde une fraicheur malgré les années.
Août 1914, un village paisible au bord de la Marne est tout entier occupé des querelles picrocholines qui opposent le maire (Charpin) et le châtelain (Saturnin Fabre). Leurs enfants , Pierre et Annie ne se privent pas de réactiver le mythe de Roméo et Juliette .
Mais les Allemands découvrent qu'un de leurs officiers a été tué. Pour répondre de la livraison du coupable par le village, ils exigent la constitution de cinq otages, sous peine de destruction du village habitations et population, au canon.
Pour ce film qui nous présente une vision emblématique de la France de l'époque, nous avons voulu fournir aux cinéphiles, dans un supplément très travaillé, des clés supplémentaires pour l'appréhender:
Un regard sur l'homme Raymond Bernard, fils de Tristan Bernard, grand admirateur de Sarah Bernhardt ;
- une restitution de l'ambiance des accords de Munich pour le contexte du film ;
• les souvenirs de figurants qui décrivent « l'événement » que constituait le tournage d'un film à l'époque ;
• un interview plein d'humour décapant et d'érudition de Jacques Siclier .
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« Le retour des Otages » fait aussi une large place à l'intervention de la censure, qui est exposée avec minutie.
La version intégrale présentée ici a été reconstituée , non à partir du négatif, depuis longtemps disparu, mais a partir de deux copies, l'une pour diffusion en France et l'autre pour diffusion en pays germanophone , et censurées toutes les deux, mais pas de la même façon .
A titre d'exemple la version« germanique » dispense son public de la scène de la mort de l'officier allemand, et la version française cache au sien que les otages doivent aussi la vie à l'humanité d'un officier allemand.
Mais la censure va bien au delà de ces scènes emblématiques, avec une minutie et une sûreté de cûup d'œil surprenantes.
Le supplément commente et montre les scènes censurées par l'une et l'autre partie, parfois des scènes entières , parfois une réplique, quelques secondes, et recherche des explications, risque des hypothèses , invitant le spectateur à y réfléchir et à se faire son opinion.
During World War 1 in a small village along the Marne German soldiers discover one of their officers has been killed. They ask the guilty man and take 5 hostages threatening to destroy the village and people.