SORCIER DU CIEL, LE

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Jean-Marie-Baptiste Vianney, curé d'Ars, fut marqué par le surnaturel à double face. Les forces du mal ayant cherché, par le truchement de sa personne, à s'opposer aux forces du bien. D'un côté, la puissance divine lui permet d'accomplir de nombreux miracles, d'offrir de multiples témoignages de clairvoyance supra-humaine, de faire maintes prédictions. D'un autre côté, la puissance diabolique se manifesta par des persécutions.

Par ailleurs, malgré les cruelles pénitences corporelles qu'il s'infligeait quotidiennement, malgré une nourriture volantairement réduite, malgré une santé rendue plus que précaire par le régime auquel il soumettait son être physique en expiation des péchés d'autrui, malgré l'usure et les infirmités de l'âge, le curé d'Ars, durant son pastorat de 1819 à 1859, put confesser de 13 à 18 heures par jour, prodiguer encouragements et conseils à des pélerins innombrables, visiter inlassablement les malades, recevoir des visiteurs venus de tous les points de France, répondre à une volumineuse correspondance, faire des catéchismes restés fameux, multiplier sermons et homélies, se dévouer à des oeuvres de bienfaisance et de charité. Ainsi Jean-Marie Vianney, attira à Ars, des foules. Cet humble prêtre, si peu doué pour l'étude, en dépit d'un esprit naturellement vif, fit d'un obscur village de 230 habitants, un immense foyer de rayonnement spirituel.

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