IMAGES D’ETHIOPIE / AU PAYS DU ROI DES ROIS
Après quelques vues aériennes du voyage d’Europe jusqu’en Ethiopie, apparaît la capitale Addis Abeba. A côté de l’activité officielle qui règne au Palais Impérial, où l’Empereur travaille et donne audience, apparaît l’aspect pittoresque de la vie populaire dans la ville, l’animation de ses artères, de son marché, des différents classes de la société et de leurs habitudes particulières.
On visite ensuite la station de Radio Nationale où passe une troupe d’artistes en action, avec leurs costumes et leur orchestre composé d’instruments indigènes. La couleur locale est renforcée par un enregistrement authentique de musique éthiopienne. Certaines scènes de la vie privée et de la vie publique de l’Empereur, notamment lors de la fête anniversaire de son couronnement, nous conduisent dans le milieu aristocratique de la capitale. Une vision plus précise du caractère de la race éthiopienne, des coutumes lointaines auxquelles elle est attachée, est donnée par des danses populaires exécutées soit par des enfants, soit par des danseurs fidèles aux traditions, et par le spectacle de la vie religieuse des populations où l’on retrouve la survivance des rites les plus anciens de la religion copte. Tel la danse des prêtres avec ses mouvements, ses chants et ses rythmes étranges. Mais l’effort d’adaptation de l’Ethiopie aux usages et au modernisme se voit dans l’organisation de la police, l’armée, l’instruction publique et principalement dans l’exercice de la justice. Un important passage est consacré au fonctionnement des tribunaux selon les méthodes et le droit répandus dans les pays anglo-saxons. Il permet de jeter un coup d’oeil dans une prison et de voir comment les condamnés à la peine capitale expient leur crime sur la chaise électrique.Le célèbre chemin de fer de Djibouti nous emmène jusqu’à la ville de Harrar où reposent les souvenirs d’un grand évêque français et de l’écrivain Arthur Rimbaud. Mais ce qui retient l’attention à Harrar, c’est la léproserie et les soins donnés aux lépreux par un médecin français.Un avion quitte Addis Abeba à destination de Gondar, découvrant l’aspect sauvage du massif montagneux éthiopien et l’immense masse d’eau du Lac Tana, non loin duquel l’ancienne capitale du royaume de la Reine de Saba étale l’ensemble de ses vieux châteaux portugais, vestiges de son ancienne splendeur
année de production-productiejaar: | 1948 |
genre: | documentaire |
durée-lengte: | 65 min |
procédé: | Zwart/wit - Noir et blanc |
version-versie: | française (commentaire) |
production-productie: | Studios de production de films documentaires et éducatifs Paul et Jean Pichonnier |
réalisation-realisatie: | Paul et Jean Pichonnier |
scénario-scenario: | Paul et Jean Pichonnier |
images-beeld: | Paul Pichonnier |
musique-muziek: | Marius-François Gaillard |
commentaire-commentaar: | Robert Lefèvre, René Clermont |