Henri MANGUIN
Né à Paris en 1874, Henri MANGUIN a 20 ans lorsqu’il fréquente l’atelier du peintre symboliste Gustave Moreau à l’École des Beaux-arts. Il s’y lie d’amitié avec Henri Matisse et d’autres futurs piliers du fauvisme.
En 1899, il épouse sa femme Jeanne qui sera, à quelques exceptions près, son unique modèle.
Il expose pour la première fois au Salon des Indépendants en 1902, et devient sociétaire du Salon d’Automne, auquel il restera fidèle tout au long de sa carrière.
Avec son tableau « La Sieste », il participe notamment à la manifestation de 1905 au salon d’Automne, qualifiée de « Cage aux Fauves » par ses détracteurs.
S’il est d’abord influencé par le courant impressionniste, les Nabis et le travail de Paul Cézanne, il s’inscrit ensuite dans le mouvement fauviste par une utilisation des couleurs très particulière, qui lui sert à représenter la gaieté du monde tel qu’il le voit.
Influencés par les courants impressionniste et pointilliste, mais aussi par l’expressionnisme allemand, lui et ses collègues lancent le mouvement fauviste basé sur l’audace et une palette de couleurs très vives. Cette exaltation des couleurs correspond parfaitement au tempérament plein de joie de vivre du peintre.
La même année, Manguin découvre la Provence et Saint-Tropez, où il séjourne chez Paul Signac, comme beaucoup d’autres peintres à cette époque. Il est séduit par la lumière, les couleurs et les paysages du Sud de la France, qui devienent son modèle de prédilection.
Il achète une maison à Saint-Tropez en 1920 mais ne s’arrête pas, pour autant, de voyager dans le reste de pays, à la recherche de paysages qu’il peint surtout à l’aquarelle (Provence, Bretagne,
Pays de la Loire...).
Manguin a peint surtout des nus, au lever, à la toilette, des baigneuses, des dormeuses - presque toutes prenant pour modèle sa femme - ainsi que quelques paysages ou des représentations florales.
Alors que ses camarades fauvistes délaissent rapidement le mouvement, Manguin se contente lui d’atténuer sa palette de couleurs pour proposer des peintures moins violentes mais toujours vibrantes dans leur composition.
Et pendant que des peintres comme Matisse ou Braque, avec qui il a travaillé, connaissent la renommée, il semble se contenter du modeste rôle de petit maître resté fidèle au Fauvisme.
Fuyant les affres de la guerre, Manguin prend un atelier à Avignon en 1940, dans lequel il régulièrement, puis il quitte définitivement Paris pour Saint-Tropez où il meurt en 1949.
Henri MANGUIN born in Paris in 1874, Henri Manguin was 20 years old when he began frequenting the studio of the Symbolist painter Gustave Moreau at the National School of Fine Arts.
There, he became friends with Henri Matisse and other future pillars of the Fauvist movement. In1899, he married his wife Jeanne who was, with few exceptions, his unique model.
He exhibited his works for the first time at the Salon of Independent Artists in 1902 and became a member of the Autumn Salon, a position he retained throughout his career.
With his painting « The Nap », he participated in the 1905 edition of the Autumn Salon, dubbed by his detractors as a “Cage aux Fauves”.
Influenced by Impressionism and Pointillism, and also by German Expressionism, Manguin and hiscolleagues launched the Fauve movement, based on audacity and a palette of very lively colors.
This exaltation of color corresponded perfectly to the painter’s joyful temperament and his joie de vivre.
That same year, Manguin discovered Provence and Saint-Tropez while residing at the home of Paul Signac, like many other painters of the time. The artist who was nicknamed the “voluptuous painter” by Apollinaire, was seduced by the light, the colors and the landscapes of southern France, which became his subject of predilection.
He purchased a house in Saint-Tropez in 1920 but nonetheless did not stop travelling throughout the country, seeking out landscapes that he painted mostly in watercolors (Provence, Bretagne, the Loire Valley...).
Manguin painted mostly nudes waking or bathing or sleeping – nearly always using his wife as a model – as well as a few landscapes and floral paintings.
Though he was initially influenced by the Impressionist movement, the Nabis and the work of Paul Cézanne, he became a part of the Fauve movement through his special use of color which served to represent the joyfulness of the world as he saw it.
While his Fauvist peers quickly left the eponymous movement, Manguin worked on attenuating his color palette to create paintings of lesser intensity but still vibrant in their composition.
While painters such as Matisse and Braque, with whom he worked, enjoyed success and fame, he seemed to be satisfied with the modest role of the small master who remained loyal to Fauvism.
Fleeing the horrors of war, Manguin set up a studio in Avignon in 1940 to which he returned regularly. Then, for Saint-Tropez, where he passed away in 1949, leaving behind him original and for Saint-Tropez, where he passed away in 1949, leaving behind him original and unexpected works, which are all too little known.
Directed by JACQUES VICHET
Version Française
English version
Not ready yet
2018/52'HD
HD Cam and Apple ProRes 422